Afin de sensibiliser et renforcer l’accompagnement des personnes atteintes de vitiligo, nous avons mis en place un collectif multipartite regroupant des professionnels de la dermatologie, de la psychologie, des pharmaciens ainsi que des représentants du milieu sportif et éducatif.
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Un manifeste et des vidéos pour améliorer le parcours de soins
Le 25 juin dernier, à l’occasion de la Journée Mondiale du Vitiligo, nous avions publié un manifeste élaboré par une diversité d’experts et de professionnels, visant à améliorer le parcours de soins des personnes atteintes de vitiligo. Ce document avait pour but d’inciter les décideurs à adopter une approche plus inclusive et efficace dans le diagnostic et le suivi du vitiligo.
Ensemble, nous avons formulé 16 propositions concrètes et réalisables visant à développer une approche du soin efficace pour les malades. Sur cette base, nous appelons donc les pouvoirs publics à se mobiliser. Vous aussi, partagez ce manifeste !
Et pour appuyez ce large dispositif, nous publions une série de vidéos, à débuter par le témoignage de notre Présidente Martine Carré, qui partage la raison d’être du Collectif Vitiligo :
Un collectif pour un parcours médical optimal
Nous croyons fermement que chacun d’entre nous a un rôle à jouer pour améliorer le parcours de soins et l’accompagnement des personnes atteintes de vitiligo. Pour offrir aux malades un suivi optimal, il est en effet essentiel que les professionnels de santé travaillent main dans la main.
Le vitiligo présente des enjeux multiples qui en font une maladie de peau complexe, un véritable « cas d’école » pour les pathologies visibles. Cela nécessite une prise en charge globale, faisant appel non seulement à des compétences médicales, mais aussi à un soutien social et psychologique. Le parcours d’une personne atteinte de vitiligo ne s’arrête pas à la consultation médicale !
Ce qui pèse sur les patients, c’est avant tout l’ignorance généralisée quant aux réalités de cette maladie. Nous plaidons donc pour une réponse globale, incluant des actions sur le plan psychologique et social.
C’est par une mobilisation collective que nous pourrons durablement améliorer le quotidien des personnes atteintes, qui ne sont pas victimes de fatalité, mais souffrent principalement du regard des autres.

La cohorte ComPaRe, qui étudie les maladies chroniques du point de vue des patients, a récemment démontré que pour les personnes atteintes de vitiligo, l’emplacement des zones dépigmentées est plus déterminante que leur étendue.
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L’impact de l’atteinte du visage et des mains
Pour évaluer la progression du vitiligo, les médecins et chercheurs mesurent généralement la surface de peau affectée. Cependant, une étude menée par la cohorte ComPaRe a été initiée pour explorer comment la perception de la gravité de la maladie varie selon que les zones visibles, telles que le visage et les mains, sont touchées ou non.
A travers les données récoltées, les chercheurs ont découvert que la perception de la gravité du vitiligo était fortement influencée par les zones affectées. En d’autres termes, les patients attribuent une importance particulière à l’apparence de leur visage et des mains lorsqu’ils jugent l’évolution et la sévérité de leur vitiligo.
Cette recherche sur l’impact de la localisation des lésions a révolutionné l’évaluation du vitiligo, démontrant que la localisation des taches est donc plus déterminante que leur étendue. Cela correspond d’ailleurs à la plupart des impressions que nos adhérents nous partagent, lors de nos événements, sur nos réseaux sociaux ou encore par échange téléphonique.

Cette étude a porté sur 244 patients atteints de vitiligo, qui ont répondu à deux auto-questionnaires recueillant des informations sur la surface atteinte par zone corporelle, à un an d’intervalle. La comparaison des réponses a permis d’évaluer l’évolution perçue par les patients de la sévérité de leur vitiligo. Sous la coordination du Pr Khaled Ezzedine (membre de notre Comité Scientifique), les résultats ont été publiés dans la revue British Journal of Dermatology le 1er avril 2023.
Les patients au centre de la recherche
La Cohorte ComPaRe (« Communauté de Patients pour la Recherche »), est une étude à long terme qui regroupe des milliers de patients engagés à faire progresser la recherche sur les maladies chroniques. Son principal objectif est d’améliorer la qualité de vie des malades et les soins qui leur sont prodigués.
Les participants s’inscrivent via le site de ComPaRe (les inscriptions sont encore ouvertes) et répondent régulièrement, en ligne, aux questionnaires des chercheurs. En partageant leurs expériences, chaque patient·e contribue directement à la recherche. Ainsi, ils deviennent des acteurs à part entière de la recherche médicale.
Grâce à leur implication, plus de 56 000 personnes participent à cette cohorte et 22 millions de données ont été collectées depuis 2019 ! Les données de plus de 33 000 patients (soit 2 participants sur 3 inscrits), ont été déjà utilisées dans au moins un projet de recherche, qui ont donné lieu à 30 publications scientifiques, souvent avec un impact international majeur.
Alors que les études indiquent que l’exposition aux UVB favorise la repigmentation lors d’un traitement topique ou systémique, l’accès aux cabines de photothérapie n’est pas aisé pour tous les malades. Dans certains cas, la photothérapie à domicile peut être une solution tout en sachant que ces dispositifs sont plus adaptés pour des zones limitées et à condition de respecter certaines règles d’utilisation importantes, que le CHU de Bordeaux a partagé sur son site.
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Photothérapie du vitiligo à la maison
Il est possible d’effectuer une exposition aux UVB chez soi en utilisant des lampes spécifiques. Attention néanmoins, il existe des contre-indications à la photothérapie, et l’utilisation de lampes UVB à domicile ne doit se faire qu’après avoir consulté un dermatologue qui aura confirmé le diagnostic, expliqué la maladie et les objectifs du traitement, éliminé les contre-indications et aura dans la plupart des cas prescrit un traitement associé afin de potentialiser l’efficacité de la photothérapie.
Par ailleurs, de nombreuses options disponibles en ligne peuvent être inadaptées, voire dangereuses. Il est donc essentiel de consulter un dermatologue avant toute utilisation, afin d’obtenir des conseils personnalisés et des instructions pour un usage sûr et efficace de ces lampes.
Il est crucial de choisir une lampe « UVB à spectre étroit » avec une longueur d’onde de 311 nanomètres et de s’assurer qu’elle porte un marquage CE médical (le CHU de Bordeaux recommande notamment les modèles Dermalight 80 ou Dermfix 1000 ou 2000).

Selon un décret de 2013, l’achat de ces lampes sans prescription médicale est interdit. Par ailleurs, nous avons lancé des démarches pour obtenir le remboursement de la location de ce type de matériel, bien que ce processus prenne du temps.
7 recommandations d’utilisation à suivre
Le CHU de Bordeaux propose 7 recommandations clés pour un traitement optimal :
- Commencez par une exposition d’une minute avec la lampe placée à la distance indiquée par le peigne, puis augmentez de 10 à 15 secondes par séance jusqu’à atteindre la dose où la peau devient légèrement rose le lendemain (dose érythémateuse minimale) ; maintenez cette dose ou restez légèrement en dessous pour le reste du traitement.
- Évitez de chevaucher les zones de traitement.
- Si plusieurs zones doivent être traitées, effectuez la photothérapie en alternant les champs de traitement sur des jours consécutifs.
- En cas d’interruption de plus de 10 jours, reprenez à une demi-dose, puis revenez progressivement à la dose efficace en trois ou quatre séances.
- Continuez le traitement à raison de trois à cinq expositions par zone par semaine tant que la repigmentation se poursuit (pensez à prendre des photos tous les trois mois).
- Si vous combinez ce traitement avec du Tacrolimus ou une crème dermocorticoïde, appliquez le produit après la séance de photothérapie sur une zone légèrement plus large que la lésion ; n’appliquez pas de traitement local avant l’exposition aux UV.
- En cas de doute ou de difficulté, contactez votre dermatologue ; n’oubliez pas de tenir un journal du nombre de séances hebdomadaires pour le présenter lors des consultations de suivi.
Pr Julien Seneschal (membre de notre Comité Scientifique) lance une nouvelle étude visant à évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement pour un vitiligo en cours de progression. Si vous faites partie des patients correspondant aux critères pour participer à cette étude, lisez vite ce qui suit !
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Etude METVI : traiter un vitiligo en cours d’évolution
Le projet, mené par Pr Seneschal (CHU de Bordeaux et membre de notre Comité Scientifique), a pour objectif d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement immunomodulateur, utilisé couramment dans d’autres pathologies en dermatologie : le methotrexate, en combinaison avec une photothérapie UVB réalisée chez un dermatologue.
Cette étude nommée « METVI » s’adresse aux patients adultes de moins de 75 ans, atteints de vitiligo avec une surface atteinte de plus de 10% et avec des nouvelles lésions apparaissant au cours de l’année ou les 6 derniers mois.
Déroulement de l’étude et contraintes
Chaque participant sera réparti par tirage au sort entre 2 groupes : 1 groupe recevra du méthotrexate (15mg/semaine par voie orale) associé à des séances de photothérapie par UVB, l’autre groupe recevra des comprimés de placebo (substance pharmacologiquement inactive) associés à des séances de photothérapie. Le CHU de Bordeaux précise qu’il existe 3 chances sur 4 de recevoir le traitement par methotrexate.

La durée de l’étude est de 8 mois au total, et nécessite 4 visites sur le site hospitalier ; les centres participant à l’étude sont les centres de Bordeaux, Périgueux, Pau, Toulouse et Le Mans.
Pour participer, vous devez :
- avoir entre 18 et 75 ans,
- avoir un vitiligo en cours de progression (avec de nouvelles lésions apparues au cours de l’année ou les 6 derniers mois) touchant plus de 10% de la surface corporelle (c’est-à-dire plus de 10 fois une surface de votre paume de main),
- avoir la possibilité de réaliser des séances de photothérapie UVB chez un dermatologue proche de votre domicile à raison de 2 fois par semaine pendant 6 mois,
- ne pas avoir de contre-indication à la prise du médicament.
Pour proposer votre participation, contactez le CHU de Bordeaux par email en précisant quel serait le centre qui serait le plus pratique pour vous (Bordeaux, Périgueux, Pau, Toulouse ou Le Mans) : info@vitiligo-bordeaux.org
Les inclusions dans l’étude se termineront le 15 janvier 2025.
L’Association Française du Vitiligo a publié une série de 6 tutoriels sur le maquillage correcteur et les soins de la peau dédiés aux personnes atteintes de vitiligo. Ces vidéos, riches en conseils pratiques, sont disponibles pour être visionnées en détail et partagées avec celles et ceux qui en ont besoin !
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Des conseils et des techniques adaptés
Six vidéos ont été créées pour aborder des thématiques clés du maquillage correcteur pour le vitiligo ainsi que des soins de la peau spécifiques. Nous avons choisi de ne citer aucune marque afin de préserver notre indépendance et de permettre à chacun de trouver les produits qui lui conviennent le mieux ; l’accent est mis sur les textures, les méthodes d’application, ainsi que sur les critères de choix des produits, tout en prenant soin de la peau affectée par le vitiligo.
Ces conseils sont illustrés par Carine Larchet, cheffe maquilleuse et experte en maquillage correcteur, qui a accepté de partager son savoir-faire devant la caméra. Accompagnée de volontaires que nous remercions chaleureusement, elle a veillé à rendre les tutoriels clairs et pédagogiques. Le résultat est à la hauteur de nos espérances, et nous espérons qu’il répondra à vos attentes !
Nous espérons que ces vidéos vous seront utiles et qu’elles vous plairont. De nouveaux tutoriels sont déjà en préparation… Restez à l’écoute !
Nos ateliers pour un accompagnement personnalisé
Nos tutoriels vidéos sont une ressource accessible à tous, rassemblant les principaux conseils et techniques pour utiliser efficacement le maquillage correcteur et prendre soin de sa peau. Pour ceux qui souhaitent un accompagnement plus personnalisé, nous proposons régulièrement des Masterclasses à Paris ainsi que des ateliers en ligne.

Ces événements ont déjà accueilli plus de 1 500 participants, venus seuls ou accompagnés pour :
- Apprendre les bases du maquillage et ses techniques d’application,
- Découvrir les produits les mieux adaptés à leur type de peau et à leur mode de vie,
- Bénéficier de conseils personnalisés de maquilleurs professionnels,
- Partager leur expérience et échanger avec d’autres personnes atteintes de vitiligo.
Les prochaines sessions seront annoncées dans notre agenda.
Une campagne pour sensibiliser aux idées reçues sur le vitiligo a été diffusée sur Doctolib en juin dernier, en partenariat avec l’AFV, le Syndicat National des Dermatologues – Vénérologues, Incyte et le laboratoire dermatologique Avène. Cette initiative visait à informer et éduquer le grand public sur la maladie, via la plateforme web et l’application mobile Doctolib.
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Une exposition importante du vitiligo
Durant 10 jours, 6 millions d’internautes ont été exposés à la bannière affichée sur Doctolib (principalement des femmes de 18 à 30 ans et des parents d’adolescents de 12 à 18 ans). Les bannières redirigeaient les utilisateurs vers une page de contenu dédié au vitiligo, qui a été lue par 19 000 personnes (aperçu ci-contre).
Cet article informatif avait été rédigé en collaboration avec l’Association Française du Vitiligo et s’appuyait sur les contenus disponibles sur le site afvitiligo.com, afin d’assurer que les informations diffusées étaient précises et fiables.

Celui-ci expliquait les aspects médicaux du vitiligo, démystifiait les fausses croyances courantes et offrait des conseils pratiques pour ceux qui vivent avec cette maladie. Une initiative importante pour améliorer la compréhension et l’acceptation de cette maladie de peau, mais aussi pour générer un diagnostic et un suivi de la maladie auprès des professionnels de santé.
Une campagne qui a généré des actions concrètes
Cette campagne de sensibilisation n’a pas seulement généré de la curiosité, mais a également conduit à des actions concrètes. En effet, après avoir lu l’article, plus de 1 300 internautes ont cliqué sur le bouton de prise de rendez-vous, dont 539 ont réservé directement une consultation chez un médecin généraliste, un dermatologue ou un psychologue. Cela montre l’impact direct de la campagne sur l’engagement des utilisateurs et leur volonté de prendre en charge leur santé.
Les efforts de sensibilisation comme cette initiative sont cruciaux pour combattre la stigmatisation associée au vitiligo. En informant le public, ces campagnes aident à améliorer la compréhension et la gestion du vitiligo, tout en établissant un modèle pour de futures initiatives de sensibilisation.

Nous avons récemment reçu un témoignage par email, auquel nous avons été sensibles. Avec l’accord de son auteur, nous partageons ce témoignage poignant de JmG (nous l’appellerons ainsi pour préserver son identité), qui a vécu avec le vitiligo depuis son enfance. Son récit est une source d’inspiration et de résilience, illustrant comment il a transformé sa différence en force.
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Vitiligo : de la souffrance à la résilience
JmG se souvient avec émotion de ses premières années avec le vitiligo :
« J’ai été atteint de vitiligo depuis l’âge de 8 ou 9 ans. Pendant toute ma jeunesse, cette maladie a été une grande source de souffrance. J’étais mal dans ma peau et j’avais du mal à affronter le regard des autres, en particulier celui des enfants qui me voyaient comme une personne étrange. »
Les mots de JmG reflètent la douleur et l’isolement que peuvent ressentir les enfants atteints de vitiligo. La société, et en particulier les jeunes, peuvent se montrer cruels envers ceux qui sont différents. La stigmatisation et le manque de compréhension exacerbent souvent le mal-être des personnes concernées.
Avec le temps, il a transformé son vécu en une source de force : « Aujourd’hui, à 43 ans, il ne me reste que 2 à 3% de ma couleur d’origine. Cependant, je suis fier de dire que cela ne m’affecte plus, car j’ai réussi à surmonter cette épreuve avec force et courage. Le vitiligo a profondément marqué ma vie, mais il m’a aussi permis de développer une résilience et une persévérance incroyables. Cette différence, qui a été si difficile à accepter pendant mon adolescence, est devenue une force. »

L’importance de l'éducation et de la sensibilisation
JmG poursuit : « La maladie m’a permis de voir la vie sous un autre angle et de comprendre que beaucoup de gens ne sont pas informés sur cette maladie, qui peut avoir un impact dévastateur sur la vie de ceux qui en sont atteints. L’une des choses les plus difficiles à vivre avec le vitiligo a été le regard des autres. Dans notre société, nous avons tendance à juger les gens sur leur apparence, surtout durant l’adolescence, une période où l’apparence est souvent primordiale.
Si chaque individu fournissait un effort pour mieux comprendre le vitiligo et les personnes qui en sont atteintes, cela pourrait grandement les aider à accepter leur différence et à ne pas se renfermer sur eux-mêmes. Trop souvent, nous attachons plus d’importance à ce qui est perçu comme beau ou joli, et nous détournons le regard de ceux qui ne correspondent pas à ces standards.
Pour moi, la beauté ne réside pas dans ce qui est visible à l’extérieur, mais dans la richesse intérieure de chaque individu. En partageant mon expérience, j’espère pouvoir aider d’autres personnes atteintes de vitiligo à surmonter leurs propres défis et à trouver la force d’accepter et de célébrer leur différence.

J’espère aussi sensibiliser ceux qui ne connaissent pas cette maladie afin qu’ils puissent adopter un regard plus empathique et compréhensif. Chacun d’entre nous est unique, et c’est cette diversité qui rend notre monde si riche et vibrant. En embrassant nos différences, nous pouvons construire une société plus inclusive et bienveillante, où chacun est valorisé pour qui il est réellement, au-delà de son apparence.«
Ce témoignage nous rappelle l’importance de l’acceptation de soi, de la résilience, et du pouvoir de la sensibilisation pour construire un monde plus inclusif. Un texte qui invite chacun à revoir ses perceptions de la beauté, pour une société plus ouverte et compréhensive. Un grand merci à JmG et à toutes les personnes qui nous partagent leur témoignage depuis tant d’années.

Pour la quatrième année consécutive, nous sommes ravis d’annoncer que Make Up For Ever renouvelle sa collaboration avec l’Association Française du Vitiligo pour une campagne d’affichage estivale. Les affiches déjà mises en place en 2022 et 2023 reviennent cette année grâce à la générosité de JCDecaux, qui offre les emplacements.
Cette année encore, environ 1000 affiches seront déployées dans plus de 350 villes françaises à partir du 7 août 2024, principalement sur des abribus.
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Un réseau d’affichage pour le vitiligo
Les panneaux seront installés dans plusieurs villes françaises, représentant un total de 1000 affiches sur le réseau JCDecaux, principalement dans des abribus (format 120 x 180 cm). Les affiches reprendront le visuel de l’année dernière avec le message fort « VITILIGO : ENSEMBLE ».
Ce visuel met en avant notre conviction que l’unité fait la force, et présente trois personnalités touchées par le vitiligo :
- Jyoti Brault, mannequin et amateur d’escalade
- Francesca Prini, pole dancer professionnelle
- Jasroop Singh, mannequin
Cette campagne vise à aider les personnes atteintes de vitiligo à renforcer leur confiance en elles et à explorer les possibilités offertes par le maquillage. Si vous voyez l’un de ces abribus cet été, partagez-le sur vos réseaux sociaux en mentionnant l’Association Française du Vitiligo !

Make Up For Ever soutient le vitiligo
Le partenariat entre l’Association Française du Vitiligo et Make Up For Ever continue de prospérer ! La marque de cosmétiques, qui valorise la singularité et l’expression de soi, est naturellement sensible aux problématiques du vitiligo.
Depuis 2018, nous avons collaboré sur divers projets, notamment des masterclasses organisées par l’école Make Up For Ever Academy, visant à sensibiliser les futurs et actuels professionnels du maquillage à cette maladie. En plus de ces initiatives, Make Up For Ever a donc décidé de mettre en lumière le vitiligo à travers le réseau JCDecaux, qui soutient à nouveau notre campagne de communication, permettant ainsi de sensibiliser un public toujours plus large.

L’étude Viti-Care, promue par les Laboratoires Pierre Fabre Dermo-Cosmétique, et coordonnée par le Pr Seneschal (CHU Bordeaux et membre de notre Comité Scientifique) recherche de nouveaux patients ! Peut-être vous ?
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Première publication : 24/07/2024 • Mise à jour : 22/04/2025
Maintenir la pigmentation avec un cosmétique, après repigmentation par un traitement médical
Le vitiligo évolue souvent de façon chronique et récurrente, ce qui signifie que de nombreux patients pourraient avoir besoin de soins continus après un traitement. Malheureusement, il existe actuellement peu de solutions pour maintenir la repigmentation, bien que le risque de récidive soit d’environ 40% dans l’année qui suit l’arrêt du traitement (source : CHU Bordeaux).

Cette équipe de recherche a besoin de nouveaux patients pour participer à une étude clinique sur un produit cosmétique. Cette crème pourrait en effet être utilisée après un traitement médical, pour aider à maintenir la pigmentation des lésions de vitiligo du visage qui ont préalablement bien repigmenté !
Qui peut participer ?
Les patients adultes uniquement (entre 18 et 75 ans) en cours de traitement repigmentant d’un vitiligo du visage et :
- Ayant un vitiligo du visage avant initiation de traitement repigmentant, sur une surface équivalente à une demi-paume de main minimum (sans les doigts),
- Avec un très bon taux de repigmentation avec traitement estimé au moins à 75%,
- Intéressé·e pour tester ce nouveau produit.
Pour proposer votre participation, ou pour toute questions, nous vous invitons à contacter l’équipe responsable de cette étude, par mail (en indiquant votre ville de résidence, ainsi que votre dernier traitement repigmentant).
Les participant(e)s recevront de manière aléatoire le produit à l’étude ou un produit contrôle. L’étude implique un total de 3 visites réparties sur 6 mois (au début, puis à 3 et 6 mois) qui se dérouleront dans un des centres de l’étude le plus proche de chez vous et répartis dans toute la France !
A noter : la participation à l’étude est indemnisée et vos frais de déplacement seront remboursés.